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23-08-2022

Ramón Morillas : Le K2 en tête

Tous les regards sont tournés vers le second plus haut sommet de la planète : le K2, situé dans la chaîne du Karakoram au Pakistan, culmine à 8611 mRamón Morillas, pilote Factory Niviuk, a rejoint Horacio Llorens et Tom de Dorlodot dans leur tentative de survol du sommet en juillet dernier. Passés à un cheveu de réaliser leur rêve, ils comptent tout de même parmi les premiers à avoir osé voler dans ces célèbres montagnes, ce qui leur a permis de réaliser des vols historiques. 

« Il s’agit de ma sixième expédition au Pakistan. J’y suis allé pour la première en 2009 avec Tom. En survolant le Glacier du Baltoro, nous avions pris conscience que cette région présentait un fort potentiel de vol et que grâce aux conditions atmosphériques et de vol, il était probablement possible d’envisager des vols à plus de 8000 m », explique Ramón. « À l’inverse de la chaîne de l’Himalaya, les vents de la région du Karakoram sont moins soutenus, ce qui permet d’y voler en été dans des conditions relativement bonnes. Je me permets d’utiliser le terme « bonnes conditions » compte tenu des conditions qu’on pourrait rencontrer d’un environnement aussi hostile de glaciers de haute altitude », poursuit-il. Pour envisager de voler dans une région aussi isolée avec aussi peu d’options de décollages et d’atterrissages, il faut bien évidemment avoir une excellente compréhension de la météorologie.

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Le matériel de vol


Pour cette expédition, Ramón a opté pour un équipement de vol bivouac ultralight composé d’une Klimber 2 P (en 21) et de la nouvelle sellette Arrow P encore en cours de développement. « C’était déjà un véritable exploit pour moi d’être là et de tester mon matériel Niviuk : premièrement au regard de l’altitude et des conditions de vol exigeantes, mais également en raison du défi que représentent les décollages, les atterrissages et les déplacements. Il s’agit d’une région très aride et couverte de morceaux de glace et de rocs acérés. « Des conditions idéales pour tester la qualité de la voile et de la sellette. J’ai été très agréablement surpris du résultat. La légèreté du matériel était également un très gros plus, surtout quand il faut marcher de longues distances avec tout l’équipement sur le dos », précise Ramón. 

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D’immenses parois glacées


« Il faut des conditions de vol très particulières pour espérer atteindre les sommets du K2 ou du Broad Peak (8,501 m). L’objectif de cette expédition de 25 jours consistait à se rendre au K2 en vol et d’essayer de le survoler, » explique Ramón. Au troisième jour de l’aventure, les pilotes ont décollé du camp Paju au nord-ouest du Glacier du Baltoro, et se sont dirigés directement vers le K2 qu’ils ont atteint de la façon la plus grandiose. « C’est absolument incroyable, nous étions dans une autre dimension. Les plafonds n’étaient pas très élevés mais c’était déjà absolument incroyable », raconte-t-il à propos de ce vol historique.

« Nous avons eu des conditions plutôt satisfaisantes sur l’ensemble du périple, ce qui nous a permis de voler 10 jours sur 12. Pour ma part, je n’ai pas réussi à dépasser les 7600 m mais j’ai toutefois vécu des vols inoubliables ». Étonnement, les pilotes ont réalisé des vols de plus de 100 km presque tous les jours. Réussir des vols sur de longue distance dans un environnement aussi inhospitalier et vaste est très compliqué. « Vous évoluez dans des paysages à couper le souffle mais l’engagement et la communication doivent être au rendez-vous : on se sent très très petit là-bas.
 

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Une fois rendus dans la région du K2, nous avons tenté d’atteindre le sommet en survolant diverses faces : impossible en sud-ouest et nord-ouest. Nous sommes également allés au Broad Peak à trois reprises. J’ai même eu la chance de poser au camp de base du Broad Peak, une expérience forte et inoubliable dont je rêvais depuis longtemps. C’était vraiment impressionnant », s’exclame Ramón avec enthousiasme. « En raison de la dégradation des conditions météo, nous sommes rentrés à notre camp de base à pied, soit deux jours de 14 heures de marche. C’était très difficilement physiquement mais je suis heureux de l’avoir fait et si c’était à refaire, je le referai sans hésiter

Même si les pilotes sont rentrés avec des sentiments partagés, il s’agit néanmoins d’une expérience absolument incroyable dans tous les sens du terme. « Cela faisait 13 ans que j’avais ce projet en tête, depuis l’époque où j’ai mis les pieds là-bas pour la première fois. Après avoir passé un séjour aussi long sur place, nous en sommes arrivés à la conclusion qu’il faut beaucoup de chance pour avoir les conditions vraiment idéales pour espérer un jour pouvoir survoler le K2. Je n’exclue pas de retenter l’aventure ultérieurement, l’avenir nous le dira. » C’est sur ces propos prometteurs que Ramón conclut cet entretien.


Découvrez l&39;expérience complète ici.

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